Meurtrier trahi par l'ADN de son chat

Le fichier a servi de référence pour établir que les poils trouvés sur le corps démembré d'un homme découvert sur une plage de Portsmouth (sud) en juillet 2012 correspondaient à ceux du chat du principal suspect.
Cet élément de preuve a été retenu par la justice dans l'affaire, qui a débouché en juillet dernier sur la condamnation du suspect, David Hilder, à la prison à vie avec 12 ans de sûreté pour homicide.
«C'est la première fois que de l'ADN de chat est utilisé dans un procès criminel au Royaume-Uni», a commenté le docteur Jon Wetton, médecin légiste qui a dirigé la constitution de ce fichier. «Nous espérons maintenant publier cette base de données pour qu'elle soit utilisée dans de futures enquêtes criminelles», a-t-il ajouté.
Condamnation au Canada
«Ce pourrait être une aubaine pour la médecine légale, puisque les 10 millions de chats au Royaume-Uni marquent sans le vouloir de leur empreinte les vêtements et les meubles dans plus d'un quart des foyers», a souligné le scientifique, qui a déjà créé une base de données similaire pour les chiens.
Une telle base de données d'ADN de chats existe aux Etats-Unis. Un homme avait déjà été condamné au Canada en 1996 pour le meurtre de sa femme grâce à l'analyse génétique des poils de chat retrouvés près des lieux du crime.
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