
«Jai vu ce genre de souci avec un oncologue grec dont le français était très lacunaire. Pour des malades souffrant de cancer, lannonce du diagnostic est un moment relationnel clé», déclare une infirmière vaudoise. Divers témoignages qui nous sont parvenus relèvent des cas semblables. «En 2012, jai conduit mon épouse cinq fois aux urgences. A trois reprises, nous avons rencontré un médecin à la langue de Voltaire limitée, dont un chirurgien que nous narrivions tout simplement pas à comprendre», réagit un résident dEpalinges (VD).
Le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) dit ne pas être au courant de telles plaintes. «Nos collaborateurs étrangers parlent bien notre langue. Les cas contraires sont très rares», avance la chargée de presse Béatrice Schaad. «Certains collègues sont très bien formés mais sexpriment mal en français», note un médecin neuchâtelois. Directeur de la Plateforme santé Haut-Léman, Vincent Matthys annonce que «des cours de langue sont proposés au personnel soignant». Idem au CHUV, où «un délai de trois mois est donné au collaborateur pour combler son déficit», déclare lhôpital.
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