Thursday, August 15, 2013

Le Conseil fédéral nie une volonté de libéralisation

Le Conseil fédéral nie une volonté de libéralisation

Un «oui» à la votation du 22 septembre sur les «shops» des stations-service n'ouvrirait pas la voie à une libéralisation des horaires d'ouverture des magasins.Pour le Conseil fédéral, le peuple doit simplement adapter une réglementation insatisfaisante pour le personnel comme les clients. «Il s'agit ni plus ni moins de corriger une bizarrerie», a assuré jeudi le ministre de l'économie Johann Schneider-Ammann en lançant la campagne du gouvernement devant la presse. La loi sur le travail autorise le personnel des stations-service à travailler la nuit et le dimanche, mais entre entre 01h00 et 05h00, il ne peut vendre que du carburant et tenir la cafétéria. Le magasin attenant doit être fermé.

Cette situation est tout à fait insatisfaisante. La marchandise déjà dans les rayons est dans l'intérêt de la clientèle dont les besoins ont changé avec le développement des déplacements la nuit, estime le gouvernement.

Personnel suffisant

En finir avec la restriction ne réduira pas la protection des travailleurs. Selon le conseiller fédéral libéral-radical, personne ne devra travailler plus longtemps, les employés étant déjà sur place. Il y aura tout au plus une «augmentation marginale du travail de nuit», a-t-il concédé. Mais dans la plupart des cas, le personnel actuel suffira.

Son cadre réglementaire ne changera pas. Le travail de nuit et du dimanche continuera à donner droit à un temps de repos supplémentaire et une majoration de salaire.

L'ATE recommande de voter «non»

L'Association transports et environnement (ATE) recommande de voter non le 22 septembre à la révision de la loi sur le travail. Ouvrir les «shops» des stations-service 24 heures sur 24 ne fera que créer du trafic et des nuisances supplémentaires, a estimé jeudi l'organisation écologiste dans un communiqué.

Les magasins de stations-service occasionnent actuellement déjà un trafic d'achats considérable, de nombreux automobilistes s'y rendant uniquement dans ce but, sans faire le plein, note l'ATE. Son comité central, estimant en outre qu'il n'y a aucune raison pour l'Etat de privilégier les stations-service, a donc adopté un mot d'ordre négatif.

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