
Une femme fait un malaise
Pour certains, l'attente a été moins bénéfique. «Après trois heures et demie, j'ai décidé de laisser tomber, raconte, las, le papa d'un candidat moins patient. Surtout que ça poussait de tous les côtés.» Une femme aurait même été victime d'un malaise, selon deux témoins. Et le père de famille de s'inquiéter du respect des normes de sécurité avec cette foule.
Incompréhension chez les professionnels
Au total, plus de 400 tickets ont été retirés dans le distributeur du hall. Et selon une personne présente, «pas une seule salle supplémentaire» n'a été mise à disposition. Vraiment imprévisible cet afflux d'élèves conducteurs au vu du changement de questionnaire? Personne n'a pu répondre à nos questions du côté du Service des automobiles. Mais pour les professionnels de la conduite interrogés, ce comportement est ahurissant. «Ce nouveau questionnaire ne devrait rien changer, s'énerve Pierre-André Tombez, de l'Association vaudoise des professionnels de la sécurité routière. Il faut apprendre la théorie, un point c'est tout!» Un avis partagé par Thierry Pittet, président de l'Association vaudoise des autos-écoles. «En apprenant bien, on diminue les heures de pratique», explique-t-il.
Force est de constater que les apprentis interrogés mercredi ne sont pas de cet avis. «Les gens avec qui j'ai discuté dans la file sont aussi venus aujourd'hui pour éviter le nouveau système...» selon Sheila. Le dernier prétendant devait passer son épreuve autour de 19 heures.
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