par Caroline Gebhard - Avec l’introduction du nouvel impôt sur les déchets, différentes mesures sont prévues pour les accueillantes. Rendre les couches souillées de bébé à ses parents: c’est la solution imaginée par le réseau d’accueil de jour des enfants du sud-ouest lausannois (AJESOL). Une parade afin d’éviter aux accueillantes en milieu familial (ou mamans de jour), qui devront bientôt composer avec la taxe au sac, de grever leurs finances. «Les parents ont toutefois la liberté de s’arranger avec elles pour leur remettre des sacs», indique Serge Nicod, responsable de l’accueil familial pour l’AJESOL. Indépendamment des couches, différentes pistes sont à l’étude afin d’aider les mamans de jour à faire face à des déchets tels que les restes alimentaires. Ailleurs, on gère différemment. Au sein du réseau Morges-Aubonne, «les conditions salariales des accueillantes seront améliorées», explique le directeur Daniel Vouillamoz. A Rolle, on envisage de leur verser un montant trimestriel ou annuel.
Rien n’est encore décidé dans le Gros-de-Vaud: «C’est compliqué car toutes les communes ne vont pas fonctionner de la même manière. Certaines auront la taxe au sac, d’autres au poids», explique Sylviane Tardy Piccand, responsable administrative du réseau. Une chose est sûre: il y aura une indemnisation. «Mais on ne sait pas encore si ces frais seront reportés ou non sur la facturation des parents.»
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