Flouter les prisons pourrait mettre l'Etat hors-la-loi

La situation est dautant plus surprenante que la conseillère dEtat Béatrice Métraux avait soulevé, juste après lévasion des Etablissements pénitentiaires de la plaine de lOrbe le 25 juillet, que Google Maps aurait pu aider les détenus dans leur fuite. Elle envisageait alors de demander au géant de linternet de brouiller voire de retirer les images des prisons. Quen est-il de GéoPlaNet? «Nous étudions quelles sont les possibilités et la procédure pour flouter ces données avec Swisstopo, propriétaire des photos aériennes», explique Michel Rubattel, secrétaire général du Département des infrastructures.
Contradiction avec la législation
Du côté de Swisstopo, on indique que ces démarches pourraient toutefois entrer en contradiction avec la loi fédérale sur la géoinformation. «Le texte précise que les géodonnées sont accessibles aux citoyens, précise la porte-parole Sandrine Klötzli. Si on commençait à flouter des lieux, le texte ne serait plus tellement respecté.»
Au Département des infrastructures vaudois, on attend lavis des juristes de Swisstopo: «Il est peut-être possible denvisager lentrée en matière pour des cas particuliers qui touchent à la sécurité nationale», glisse Michel Rubattel.
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