
L'enfant, Mwigulu Magessa, reçoit des soins à l'hôpital, a ajouté M. Macheta. Cette attaque intervient après celle d'une mère de quatre enfants, Maria Chambanenge, 39 ans, à qui on a coupé le bras au début de la semaine à son domicile à Miangalua, dans la même région. La police a annoncé avoir arrêté cinq hommes soupçonnés de cette attaque.
Selon des croyances en Tanzanie, les organes des albinos possèdent des pouvoirs magiques et surnaturels qui, mélangés à d'autres produits par des sorciers, rendent plus riches ou chanceux. Les albinos souffrent d'une maladie génétique caractérisée par une absence de pigmentation de la peau, des poils, des cheveux et des yeux. Ils sont victimes de discriminations dans de nombreuses régions d'Afrique.
Un enfant tué en janvier
En janvier, un enfant albinos d'Ulyankulu dans la province de Tabora, dans le nord-ouest, avait été découpé à la machette par des assaillants qui avaient amputé et emporté son bras gauche, selon la police. L'enfant est décédé.
Kijo Bisimba, de la principale organisation tanzanienne des droits de l'homme (LHRC, Legal and Human Rights Center), a constaté une augmentation «alarmante» des attaques contre les albinos montrant leur reprise «après des mois d'accalmie».
De semblables meurtres rituels sont également observés au Burundi voisin et certains responsables de ces exactions viendraient de Tanzanie, où des membres d'albinos peuvent être vendus jusqu'à des milliers de dollars.
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