
«Je trouve cette réaction disproportionnée», sindigne cet extrémiste de gauche.
De son côté, le responsable de succursale de Privera SA, qui gère le centre Métropole, précise les faits litigieux: «Cet individu a inondé pendant deux jours les lieux de tracts à caractère religieux et politique dans nos murs; il en a même collé sur le logo de la Migros», souligne Vincent Goye.
Mais quelle procédure faut-il suivre dans de tels cas? «Pour pouvoir distribuer des tracts dans le centre commercial, on doit obtenir une autorisation préalable auprès de notre gérance, explique-t-il. Mais nous refusons les demandes à caractère politique et religieux. Ce qui se passe sur le trottoir à lentrée du centre relève par contre du domaine public et nest plus de notre ressort.» Et de préciser que de telles démarches sont plus fréquentes en fin dannée.
Mais la distribution de flyers à connotation commerciale dans la rue est aussi soumise à autorisation auprès de la police du commerce.
Quant à la privation daccès au Métropole signifiée à Benjamin, Privera SA reconnaît quelle est sévère en labsence dun avertissement: les responsables se disent prêts à adoucir leur décision à légard du fautif.
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