Questionné par la socialiste Olga Baranova, il avait répondu quil siégerait une dernière fois jeudi pour faire ses adieux, puis tirerait sa révérence. Il na entamé aucune démarche en ce sens: «Jai voulu, mais je nai pas pu.» La commission des droits politiques, qui adoube les remplaçants, ne pouvait pas se réunir, argue-t-il: «Et le Parlement ne peut pas compter moins de cent membres.» En effet, le Grand Conseil ne peut acter un départ avant davoir nommé un suppléant, confirme la sautière. Mais rien nempêche de poster sa démission. «Quand on veut, on peut», note le Vert Miguel Limpo, de ladite commission.
Bonny maintient le suspense
Si Guillaume Barazzone désire quitter le plénum, lEntente, en revanche, compte sur sa voix pour le budget. Lintéressé confirme ces amicales pressions. Cest quen cas de démission, son suivant est Didier Bonny, hors parti depuis quil a claqué la porte du PDC. Et lélectron libre nexclut pas de siéger, au grand déplaisir de la droite. «Je ny réfléchirai que lorsque la démission de Guillaume Barazzone sera effective.» Ce dernier, lui, réitère sa volonté de séclipser: «Pour être sûr, je dirais en janvier.» Pile le mois où sera sans doute voté le budget.
0 comments:
Post a Comment