Suspendus, quatres matons contre-attaquent

Aujourdhui, le Conseil dEtat pense avoir mis la main sur les auteurs de cette fuite. Il sagirait de quatre surveillants de la prison, mutés depuis. Accusés notamment de violation du secret de fonction, ils étaient présents au moment où les données transmises à la presse ont été extraites du système.
Révocation possible
Fort de ce constat, lExécutif a décidé le 9 août douvrir une enquête et de suspendre provisoirement les quatre hommes. Fait étonnant, cest le Gouvernement in corpore qui se saisit du dossier, faisant ainsi risquer la révocation aux matons.
«Ces éléments de preuve ne valent rien, lance leur avocat, Me Jacques Roulet. Ils ont été établis de manière unilatérale par la directrice, alors quelle- même trempe dans laffaire. Mais vu quelle est protégée en haut lieu, on sen prend à des gardiens.» Lhomme de loi sétonne par ailleurs de la suspension de ses clients «alors que les prisons genevoises manquent cruellement deffectifs». Il compte donc interpeller le Gouvernement. Contacté, le Département de la sécurité refuse de sexprimer sur une enquête en cours.
0 comments:
Post a Comment