Friday, December 21, 2012

Les Spider-Men de l'évasion narguent la police

Ils étaient descendus en rappel du 15e étage d’une prison de haute sécurité: deux cambrioleurs dangereux ont encore échappé à la police. La mère de l’un d’eux a tenté de les livrer.Depuis l’incroyable évasion de lundi soir, une vaste chasse à l'homme a été déclenchée à Chicago. Une récompense de 50'000 dollars est offerte à quiconque fournirait des informations permettant l’arrestation de Joseph «Jose» Banks et Kenneth Conley. Mercredi, c’est la mère de ce dernier qui a appelé la police pour les avertir de la présence des deux fugitifs. ABC News cite le propriétaire de la maison, qui a expliqué que la femme a dit qu'elle ne pouvait pas les aider, avant d'alerter les forces de l'ordre. «Je ne sais pas si j'aurais fait ça pour mon propre gamin», a conclu le témoin. D'après un autre voisin, la maman aurait réussi à prendre une arme à son fils.

Depuis, la police a reconnu avoir perdu la trace des deux cambrioleurs, considérés comme «armés et dangereux». Au moment de son procès, Banks avait notamment lancé à son juge un menaçant «Vous entendrez encore parler de moi». Spécialistes des cambriolages, les deux hommes auraient, par ailleurs, accès à une cache où ils auraient dissimulé au moins un demi-million de dollars de butin.

Maîtres de l’illusion

Revêtus de leur tenue de sport, Joseph «Jose» Banks et Kenneth Conley s'étaient fait la belle d'une prison de haute sécurité, dans la banlieue de Chicago - un building de 27 étages. Ils avaient confectionné une corde avec des lambeaux de draps, au moyen de laquelle ils avaient descendu en rappel 15 niveaux du bâtiment. Les «nouveaux Spider-Men» avaient préparé leur coup de longue date: ils avaient passé des semaines à scier un barreau de leur cellule, une opération qu'ils avaient réussi à dissimuler avec un faux barreau en trompe-l’œil. De même, ces maîtres de l'illusion avaient disposé des vêtements sous leurs couvertures afin de faire croire aux gardiens qu'ils dormaient toujours. Ça avait marché à merveille: les matons ne s'étaient aperçus de leur disparition qu'une dizaine d'heures après l'évasion.

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