
Loi en vigueur depuis 2005
Comme la grande majorité des Etats signataires des conventions de lUnesco relatives à la protection des objets liés au passé, la Suisse applique la loi sur le transfert international des biens culturels, en vigueur depuis juin 2005.
Elle fait allusion aux objets religieux ou profanes dune importance historique et archéologique. La peine prévue par le législateur peut atteindre un an de prison au plus ou une amende de 100'000 francs, si laspect intentionnel du trafic est prouvé. En revanche, lorsque la personne interceptée par les douaniers lors de son entrée en Suisse a agi par négligence, elle sexpose à une amende pouvant aller jusquà 20'000 francs.
Il sagit de protéger des Etats contre les pilleurs, explique un juriste. Les résultats des fouilles doivent demeurer dans les pays où elles se déroulent, de même que les éléments provenant de monuments historiques ou de sites archéologiques, au sens large du terme.
La loi sétend aussi à dautres objets à protéger: des minéraux, fleurs, animaux, tableaux, coraux, meubles de plus de cent ans dâge. La liste est longue. La Suisse a également signé des accords bilatéraux avec plusieurs pays, notamment la Grèce, lItalie et la Colombie.
A la fin de ses vacances en Turquie avec sa femme et leurs deux enfants, Christian Varone avait été épinglé par des douaniers turcs à laéroport dAntalya, le 25 août. Les gabelous avaient découvert un objet ayant une valeur archéologique dans les bagages du commandant. Mais ce dernier a toujours soutenu quil ignorait violer la loi en ramassant «un caillou» près dun site archéologique dans le but de lemporter comme objet-souvenir.
Une pierre ou deux pierres?
Selon «RTS la Première», Christian Varone aurait pris deux pierres et non une. Ce que dément catégoriquement lavocat du candidat PLR à la candidature au Conseil dEtat. Christian Varone sera entendu de nouveau par la justice turque lors d'une audience prévue le 25 septembre.
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