Sunday, September 2, 2012

Deux minutes de retard: son séjour tombe à l’eau

par Francesco Brienza - Un voyageur a annulé ses vacances à cause du retard de son bus. Il exige une réparation jugée trop gourmande.«J'ai perdu des sous et on me prend pour un imbécile.» Jérôme fulmine. Le mois dernier, cet Aubonnois a annulé ses vacances à Vienne à cause des deux misérables minutes de retard de son CarPostal.

«Le chauffeur a préféré finir son sandwich plutôt que partir à l’heure, se plaint-il. Les passagers ont tous loupé la correspondance pour Lausanne à Allaman». Impossible donc d’être à l’heure à Zurich pour prendre le dernier train vers l’Autriche. «L’annulation de l’hôtel et mes billets ont coûté 800 balles», peste-t-il, déterminé à ne pas en rester là. Il proteste.

La réponse est arrivée la semaine dernière. «Nous regrettons que le conducteur n’ait pas pris conscience de l’importance de partir à l’heure», dit-elle, précisant que CarPostal ne répond pas des dommages dus à la force majeure. «La force majeure? C’est un gag?», s’étrangle Jérôme. Pour le remboursement aussi, il faudra repasser.

L’entreprise offre tout de même à son client un bon de 200 fr. à bien plaire. La médiatrice romande en matière de transports publics Rose-Marie Ducrot rappelle qu’un voyageur «doit prévoir un battement entre ses correspondances». En cas de pépin, une nuit d’hôtel est offerte. «Mais demander le remboursement complet d’un séjour est un peu gourmand», sourit-elle

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