
Pathologie détectée
Par contre les enquêteurs ont décelé une pathologie coronarienne lors de l'autopsie. Elle est modélise «sous la forme d'une athérosclérose (accumulation de dépôts graisseux) de l'artère coronaire gauche avec un rétrécissement d'au moins 60 %; cette pathologie peut provoquer des troubles du rythme cardiaque, voire un infarctus, problèmes pouvant être favorisés par d'autres facteurs de risque présentés par le chauffeur comme le tabagisme ou l'excès de graisse dans le sang». Le procureur précise tout de même qu'«il n'existe pas de preuve que cette pathologie ait été à l'origine d'un malaise qui expliquerait la perte de contrôle du véhicule par l'intéressé».
Limite de la légalité
Le Centre de compétence trafic lourd de la police cantonale a examiné le tachygraphe ainsi que les essieux et pneus équipant le véhicule. mais aucune infraction n'a été constatée. Le temps de repos des chauffeurs, sur 28 jours jusqu'à l'accident, a également été contrôlé. Ceux-ci ont respecté les temps de repos hebdomadaire et journalier durant la semaine et les 30 heures précédant l'accident. Seule une infraction a été constatée le 24 février 2012, commise par le conducteur du car au moment de l'accident; celui-ci travaillait, parallèlement à l'activité de chauffeur professionnel, comme contrôleur dans une entreprise de transport, son temps de repos étant en principe respecté, mais à la limite de la légalité.
Autres mesures
L'analyse des données rétroactives du téléphone portable du chauffeur a été demandée, cette mesure étant en voie de réalisation. Des renseignements complémentaires sur le chauffeur (antécédents judiciaires, en matière de circulation routière, parcours et activités professionnelles) sont également en train d'être collectés, explique Olivier Elsig.
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