Wednesday, May 29, 2013

Assad candidat en 2014 si le peuple le désire

Le président syrien Bachar al-Assad se présentera pour un troisième mandat en 2014 si le peuple le veut, a affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem. «Le président Assad se présentera-t-il ou pas, cela dépend des conditions en 2014 et de la volonté populaire», a déclaré M. Mouallem lors d'un entretien avec la chaîne arabe Mayadeen, proche de la Syrie et de l'Iran.

«Si le peuple veut qu'il se présente, il se présentera, et s'il ne veut pas, il ne se présentera pas. M. Assad est en communication permanente avec son peuple».

«Les Américains n'ont rien à dire sur qui va gouverner en Syrie» a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis, des pays occidentaux et des pays arabes exigent que Bachar al-Assad se retire du pouvoir pour laisser la place à un gouvernement transitoire.

Bachar al-Assad fait face à une rébellion armée et les violences ont fait plus de 94'000 morts depuis mars 2011, dévasté le pays et poussé plus de cinq millions de Syriens à quitter leur maison.

Les Etats-Unis «exigent le retrait immédiat» du Hezbollah

Les Etats-Unis ont «exigé» mercredi que la milice chiite libanaise du Hezbollah se retire «immédiatement» du conflit en Syrie, en particulier sur le front de la ville stratégique de Qousseir.
«Nous condamnons avec la plus grande force les déclarations (du chef du Hezbollah) Hassan Nasrallah confirmant le rôle actif de ses militants dans les combats à Qousseir et ailleurs en Syrie. C'est une escalade inacceptable et extrêmement dangereuse», a déclaré Jennifer Psaki, porte-parole du département d'Etat, en ouvrant son point de presse quotidien.

«Nous exigeons que le Hezbollah retire immédiatement ses combattants de Syrie», a martelé la responsable américaine dont le gouvernement considère le groupe libanais comme une «organisation terroriste».

Des troupes d'élite syriennes et des combattants du Hezbollah encerclaient mercredi les rebelles syriens retranchés dans le nord de Qousseir. Dans le même temps, le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève a adopté une résolution condamnant l'intervention de «combattants étrangers» aux côtés des forces de Damas à Qousseir, mais sans nommer explicitement le groupe chiite libanais.

Mme Psaki a aussi de nouveau exprimé l'inquiétude de Washington quant à la «menace incroyablement dangereuse» que fait peser le conflit en Syrie sur la «stabilité du Liban» frontalier, au lendemain de la mort de trois soldats libanais dans l'est du pays.

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