La dégringolade s'est poursuivie en ce début d'année. En février, les immatriculations en France ont décroché de 12,1%, celles en Italie en 17,4% et en Espagne de 9,8%.
Même l'Allemagne, premier marché d'Europe de l'Ouest, qui avait bien résisté en 2012, n'est plus épargnée: les ventes y ont baissé de 10,5% le mois dernier. «Les premiers mois de l'année ont été marqués par la faible demande en Europe de l'Ouest», a commenté lundi Matthias Wissmann, président de la fédération allemande de l'automobile VDA, à Genève. «Le marché européen est toujours aussi compliqué», a estimé lundi le directeur des ventes de Volkswagen, Christian Klingler.
Réduction des coûts
Le japonais Toyota s'est aussi montré pessimiste concernant l'évolution des ventes en Europe, attendue par la plupart des analystes en recul de 3 à 5%.
Plusieurs constructeurs se trouvent aussi engagés dans une restructuration de leurs activités en Europe, qui vise à réduire leur capacité de production et l'adapter à la nouvelle donne. Le français PSA Peugeot Citroën compte fermer en 2014 son usine d'Aulnay, en région parisienne.
Les américains Ford et General Motors, qui ont perdu des milliards de dollars sur le continent l'an dernier, ont aussi décidé de fermer des sites, le premier en Belgique et en Grande-Bretagne, le second en Allemagne au sein de sa marque Opel.
VW s'en sort mieux, grâce à ses activités hors d'Europe et à ses douze marques, qui lui ont permis de dégager un bénéfice record en 2012 de 22 milliards d'euros. La nouvelle version de sa Golf a été élue lundi «voiture de l'année».
Autre thème qui pourrait s'inviter au salon: le débat qui fait rage en France autour du diesel, avec la visite mardi en fin d'après-midi du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
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