Tuesday, March 5, 2013

Les attaques de Michèle Künzler agacent les TPG

par Raphaël Leroy/hdc - Après le vote contre la politique de la régie, ses administrateurs ont peu goûté aux propos virulents de la magistrate.«Il y a du flottement au niveau de la direction. Elle ne répond pas à la demande. Je vais reprendre la main sur la communication des Transports publics genevois.»

Contrariée par la baisse des tarifs TPG, voulue par le peuple dimanche, Michèle Künzler a poussé la régie publique dans ses retranchements. Pour la conseillère d'Etat, pas de doute: la paternité de la défaite est à mettre sur le dos de la direction des TPG. Des propos qui n'ont pas laissé de marbre l'entreprise.

«Qu'elle assume ses responsabilités!»

«Que Michèle Künzler assume ses responsabilités, lance Thierry Cerutti, membre du conseil d’administration (CA). La direction ne prend aucune décision sans en référer au CA. Or, il est présidé par une Verte et on y trouve bon nombre d’écologistes. C'est là que le ménage doit être opéré.»

Un avis partagé par Rémy Pagani, administrateur suspendu. «Mme Künzler a fait partie du CA durant trois ans, sans prendre en compte les critiques de la population!»

Aucune prise

De son côté, la présidente du conseil est plus nuancée. «Je n'ai pas pris ces propos personnellement, assure Anita Frei qui maintient sa confiance au directeur des TPG Roland Bonzon. Mais en cas de difficultés, les torts sont partagés entre l'Etat et nous.»

Michèle Künzler, elle, ne se défausse pas mais «il y a des décisions sur lesquelles je n'ai aucune prise, je ne suis pas directrice des TPG. Je ne reste pas inactive, loin de là. J'ai restructuré la direction générale de la mobilité et contribué au renouvellement du CA. La direction doit maintenant prendre ses responsabilités.»

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