La Ville de Lausanne pensait être dans son bon droit, après avoir constaté la présence dautocollants fluo notamment sur le pont Bessières. Malgré deux missives envoyées au SSP Vaud, les placards nont pas été ôtés et ce sont les employés communaux qui ont fait le travail. Puis la commission de police a sévi et a fixé lamende, que les syndicalistes ont contestée: «Ces autocollants sont conçus pour être apposés sur les habits lors des manifs. Nous ne sommes pas responsables si on en retrouve ailleurs.»
Lavocat du syndicat vaudois est allé plus loin: «SSP Vaud est une personne morale qui nexiste pas.» Le juge Thomas de Montvallon confirme cette analyse dans son jugement dacquittement: cette branche syndicale na ni droits ni obligations. Elle na pas de statuts propres, nest pas une association et ne peut donc pas être punie. Au final, les frais sont mis à la charge du Canton.
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