«Cela nest tout simplement pas réalisable sur le terrain, surtout avec les moyens humains que nous avons», regrette Jean-Denis Geinoz. Et le président de lAssociation des fonctionnaires de la police de Lausanne (AFPL) dillustrer: «Imaginez lors dune belle nuit de printemps trois ou dix policiers intervenant ainsi contre un petit groupe dindividus alcoolisés avec, autour, une centaine de personnes. Comment assurer la sécurité de ces agents? Il faudrait agir alors à cent, sinon cest mission impossible!» Jean-Denis Geinoz déplore que certains politiciens naient pas conscience de la réalité du terrain. Même constat à propos de la nécessité de vérifier si un individu violant le règlement est un récidiviste avant de pouvoir lexclure 24 heures dun lieu: «Là encore, cest très joli sur le papier mais cest inapplicable.»
Porte-parole de la police, Jean-Philippe Pittet évoque, lui, de nouveaux outils désormais disponibles pour agir avec «proportionnalité et opportunité».
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