Une ancienne amie de l’ex-patron de Neuchâtel Xamax a déposé une plainte pénale. Ils s’écharpent autour d’un butin de 200'000 fr.Un cadeau pour elle. Un investissement destiné à ouvrir un restaurant selon lui. Les 200'000 fr. versés en 2009 par Bulat Chagaev à une vendeuse de bijoux genevoise occupent la justice. Après un volet civil, la discorde prend aujourd’hui une tournure pénale, dévoile la «Tribune de Genève». Le litige porte sur la nature de la somme. Les deux protagonistes se sont régulièrement fréquentés en 2009. La bijoutière fait part à l’homme d’affaires sont ambition d’ouvrir un restaurant. C’est pour l’aider à démarrer que Bulat Chagaev lui aurait versé le butin «à bien plaire», pour qu’elle puisse lancer son affaire, note le quotidien local. C’est la version soutenue par la Genevoise.
Plainte pour escroquerie
Le citoyen russe estime, lui, avoir investi les 200'000 fr. et n’avoir jamais rien reçu en retour. C’est pour cette raison qu’en décembre 2009, il a réclamé la rétribution de l’argent par écrit, avant de saisir le Tribunal de première instance (TPI) en 2010. Faute de documents attestant la nature du versement, la justice donne raison à l’ex-amie de Bulat Chagaev et lui autorise à conserver le magot.
Le TPI condamne également l’ancien dirigeant de Xamax à verser 10'000 fr. à la partie adverse pour participation aux honoraires d’avocat. Cette somme ne sera jamais débloquée. La bijoutière a donc déposé une plainte pénale pour escroquerie afin de récupéré son dû.
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