Un jeune déterminé
La maison de trois étages quelle a achetée avec son défunt mari en 1967 à Daillens (VD) doit être rénovée. Les travaux sont estimés à 170'000 fr. Sa demande de crédit est acceptée par une banque. Mais, il faut aussi la signature de sa fille, devenue copropriétaire de la maison après le décès du père de famille en 1992. Or, lhéritière est sous tutelle: sa signature na donc aucune validité. Sollicitée en septembre par la famille, lOffice du tuteur général se tourne vers la Justice de paix pour un acte avec consentement. Depuis, rien...
«Je suis triste et jai perdu lappétit», sindigne loctogénaire, en pleurs. Les travaux entamés ont été arrêtés. «Nous ne savions pas quil fallait trois mois pour une signature. Lhiver est là. Mon arrière-grand-mère a besoin de chauffage au moins. Les travaux sont impayés. Elle risque dêtre mise aux poursuites pour des factures de plus de 15 000 fr.», se révolte Nicolas, 14 ans. L'adolescent dit avoir de plus en plus de peine à se concentrer à l'école à cause de cette affaire. «Voir ma mamy dans cet état m'est insupportable», s'indigne le jeune sapeur-pompier domicilié à Goumoëns-la-Ville (VD).
«Un retard regrettable»
«Nous attendions le consentement de la Justice de paix. La réponse vient de tomber. Elle a été transmise au notaire. Nous comprenons que la famille soit à bout de nerfs. Nous regrettons le retard accordé au traitement de ce cas. Cette affaire est maintenant sur une bonne voie de résolution», a réagi, lundi après-midi, le tuteur général Frédéric Vuissoz. Loctogénaire a appris, par «20 minutes», lheureuse issue de laffaire. Noël avant lheure...
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