Le soir du meurtre, les voisins ont entendu des cris et des bruits de chaise cassée s'échapper de l'appartement de la trentenaire, qui vivait seule mais hébergeait depuis peu le prévenu, qu'elle avait rencontré dans un centre social un an auparavant. D'origine roumaine, ce célibataire ne possédait pas de domicile. Ces amants vivaient une relation tourmentée, émaillée de fréquentes disputes, de jalousie réciproque ou de nuisances sonores pour le voisinage. «Une fois, jai trouvé son copain en train de dormir dans les escaliers», témoigne d'ailleurs un locataire dans le quotidien genevois.
«Laisse-moi, je vais te tuer», aurait lancé la victime à celui qui l'aurait ensuite frappé, sans toutefois la tuer, soutient-il. Ce n'est que le lendemain qu'il se serait rendu compte que sa compagne était décédée. Toujours détenu, le prévenu s'est montré jusqu'à présent collaborant lors de l'enquête.
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