Cette décision, Caroline la prise après des semaines passées à attendre, en vain, une hospitalisation pour Logan. Depuis Noël, létat de son enfant sest détérioré. «Il a développé des troubles à cause de ses médicaments. Il ne pouvait plus aller aux toilettes et avait des TOC», raconte la maman. Une prise en charge médicale se révélait nécessaire. Mais, depuis le 7 janvier, elle na jamais été possible, faute de place en pédopsychiatrie.
Las dattendre, Caroline et son ex-mari ont donc entrepris, «avec laccord des médecins», de sevrer leur enfant seuls: «Il est passé par toutes les phases: létat de manque, les troubles du sommeil, la nervosité. Mais ses TOC et ses problèmes de WC ont disparu.» La situation est loin dêtre résolue et lhospitalisation reste nécessaire. Depuis larrêt de ses anti-épileptiques, Logan a fait trois crises sévères de convulsions.
«Je suis révoltée contre le système médical», souffle Caroline. Un cri du cur qui pourrait enfin être entendu. «Nous regrettons quils aient à vivre cette attente», indique le CHUV, qui assure que la direction générale, «désormais informée de cette situation, fait en sorte quune solution soit trouvée dans les plus brefs délais».
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