Pour la première fois à Genève, les candidats à l'exécutif devront en effet obtenir 50% des voix au premier tour pour pouvoir se présenter au second. «D'autres départageront nos candidats. Or la meilleure façon d'arriver à deux est de partir à deux. Ayons le courage de choisir aujourd'hui!» a plaidé pour sa part l'ancien président du parti René Longet, favorable à une liste restreinte.
Quant aux partisans d'une liste à trois noms, ils ont relevé que c'était la meilleure manière d'être en mesure de négocier une alliance avec les Verts - qui présentent deux candidats - tout en maximisant les chances d'obtenir au moins deux sièges au gouvernement.
Thierry Apothéloz en tête
Les 336 participants ont rapidement écarté l'option de ne lancer que deux candidats socialistes à l'élection au Conseil d'Etat. Au final, la liste à quatre noms a été choisie par 168 personnes, contre 163 favorables à trois candidatures. Mais la question d'une alliance avec les Verts, voire avec l'extrême gauche, n'a pas encore été arrêtée.
Les participants ont aussi décidé de l'ordre des candidats sur la liste. Avec 168 voix, le conseiller administratif de Vernier Thierry Apothéloz, 41 ans, figurera en tête.
Il sera suivi par la députée Anne Emery-Torracinta, candidate malheureuse à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat en 2011 et âgée de 54 ans (121 voix). Puis viendront la conseillère administrative de la Ville de Genève Sandrine Salerno, 41 ans, (104 voix) et le député Roger Deneys, 49 ans (78 voix).
Dans la matinée, les participants au congrès ont fixé le nombre de candidats au Grand Conseil et choisi les personnes. La liste socialiste comprendra 44 noms, soit 18 femmes et 26 hommes.
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