212'000 fr. d'impayés
En cause: 212'000 fr. d'impayés entre 2012 et 2013. «Il ne s'agit pas d'un acte de poursuite, mais d'un rappel ferme de paiement, explique le président de la Fondation, Benoît Genecand. J'ai toujours confiance dans la gestion de Hugh Quennec et je veux bien comprendre que des difficultés de liquidités peuvent survenir. Je serais vraiment inquiet seulement si les salaires étaient vraiment impayés.»
En effet, le versement des revenus des joueurs du mois de février a connu quelques retards. Ceci dit, la Swiss Football League, qui contrôle tous les trois mois les comptes du Servette FC, n'a rien trouvé à redire à la gestion du club, même si celui-ci traverse un moment délicat financièrement parlant.
Servette, le pigeon
Le président des Grenat, lui, se dit déçu par cette mise en demeure. «C'est facile de nous menacer aujourd'hui, regrette Hugh Quennec. Si c'est la seule gratitude que j'ai en retour , c'est malheureux, parce que je sais que Servette s'en sortira. Il n'y aura pas de mauvaise surprise. D'ailleurs, nous allons verser la somme due sur un compte, auprès de mon avocat, pour montrer que nous pouvons disposer de cet argent, même s'il y a eu une difficulté passagère. Mais je crois surtout qu'il y a une vaste problématique dont il faut maintenant parler et qui concerne le Stade et le contrat d'exploitation que nous devons assumer.»
Le patron du Servette pointe du doigt le contrat qui a été conclu entre la Fondation, l'Etat et l'ex-propriétaire de l'équipe, Majid Pishyar. Un accord sur 32 ans qui impose à l'exploitant de générer quelque 2 millions de francs par an pour pouvoir s'en sortir.
Ses solutions
Hugh Quennec s'est donc attaché les services d'un bureau d'architectes pour apporter les dernières finitions au stade. Il pourrait aussi acquérir les droits de superficie des parcelles proches du stade pour en faire des bureaux et diversifier ses revenus. Le président souhaite aussi s'entretenir rapidement avec l'Etat de Genève.
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