L'engagement de la socialiste à la tête des Bibliothèques genevoises est remise en cause. Le candidat initialement choisi pour le poste demande des dommages et intérêts à la Ville de Genève.La Ville de Genève ne peut prétendre au beurre et à l'argent du beurre, a indiqué jeudi à l'ats l'avocat du plaignant Eric Maugué revenant sur une information du «Matin». Elle a des statuts en matière de recrutement. Adoptés par le Conseil municipal, ils prévoient un cadre moderne et des critères objectifs en la matière. «Le processus de sélection a abouti à la candidature de mon client. Il répondait à tous les critères fixés et a gagné le concours. De manière souveraine, la Ville a décidé de choisir quelqu'un qui n'avait pas postulé», a relevé M. Maugué.
«Le conseil administratif estime qu'il n'a pas à se justifier de son choix et ça, nous le contestons». Quand on se fixe un cadre pour la sélection d'une candidature, il faut le respecter», a souligné l'avocat.
La somme que le plaignant pourrait éventuellement toucher en dommages et intérêts sera remise à une association caritative active dans le domaine du livre, a-t-il précisé.
Cheffe du Service social de la Ville de Genève depuis 1999, candidate malheureuse au Conseil d'Etat genevois en 2009, Véronique Pürro a pris ses nouvelles fonctions à la tête des Bibliothèques le 1er janvier dernier.
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