L'élément-clé à cet égard est le «spin», une propriété quantique intrinsèque associée à chaque particule. Si la particule est de spin-0, il s'agit du boson de Higgs. Dans le cas contraire, il s'agit d'autre chose, écrit le CERN.
Jusqu'ici, toutes les analyses menées convergent vers un spin-0 mais on ne peut encore totalement exclure un spin-2. Et même si la nouvelle particule est un Higgs, cela pourrait être le Higgs tel que prédit dans les années 1960, mais aussi «une particule plus exotique» qui nous conduirait au-delà du modèle standard prédit à l'époque, note le CERN.
Déterminer de quel genre de Higgs il s'agit prendra encore des années car il s'agira alors de mesurer soigneusement les interactions avec d'autres particules.
Percée No1 de 2012
Le 4 juillet 2012, le CERN a annoncé la découverte d'une particule aux caractéristiques compatibles avec le Boson de Higgs, considéré comme la clef de voûte de la structure fondamentale de l'univers. La revue «Science» l'a déclarée percée scientifique numéro un de 2012.
Cette particule avait été postulée en 1964, par le physicien britannique Peter Higgs, dont elle porte le nom, avec ses collègues Robert Brout et François Englert. Le Boson de Higgs, très insaisissable car instable, explique comment des particules élémentaires interagissent avec les forces électromagnétiques pour constituer la matière dans l'univers.
Les expériences ont été menées au Grand collisionneur de hadrons (LHC) du CERN, près de Genève, qui est le plus puissant accélérateur de particules au monde.
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