Mais est-ce bien raisonnable, alors qu'une deuxième personne, un Genevois de 48 ans, est décédé jeudi après les avalanches de mercredi à Nendaz? «Nous avons des itinéraires sécurisés pour la pratique du ski hors-piste, rétorque Eric Balet, directeur de Téléverbier SA. Et nous proposons des guides pour accompagner les riders. C'est justement l'un de nos meilleurs atouts.» Selon lui, le BPA «s'acharne sur les avalanches» car il s'agit d'un phénomène très émotionnel. «Je n'ai pas l'impression que les noyades retiennent autant l'attention, pourtant elles font davantage de victimes chaque année.»
Tous les jours, plus de 5000 personnes s'adonnent au hors-piste sécurisé à Verbier, «dont ma propre fille!», assure Eric Balet. Pour «la vraie» haute-montagne, le directeur de Téléverbier et le BPA parlent dune voix: «Laissez-ça aux pros!»
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