Peu habitué à accueillir des bambins, Daniel Simecek relève quils font partie de familles arrivées récemment à Lausanne. Chef du service social de Lausanne, Michel Cornut y voit peut-être la conséquence «du durcissement de la politique à légard des Roms en France», où des camps ont été démantelés. «Jai discuté avec des enfants qui ont été scolarisés là-bas», relève-t-il.
Cette situation est étonnante car les petits gitans se font plutôt rares durant lhiver. «Les parents ont tendance à les laisser aux grands-parents au pays pour venir mendier afin dacheter du bois de chauffage», note Vera Tcheremissinoff, présidente dOpre Rrom, association lausannoise daction et de solidarité avec les Roms. Selon elle, plusieurs familles sont reparties au pays, ces derniers jours, afin de ramener leur progéniture avant un retour prévu en Suisse: «Il reste quatre ou cinq enfants en bas âge.»
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