Lhomme paie la fuite de trois détenus, le 11 novembre. Ce jour-là, lun deux avait agressé une éducatrice pour lui dérober ses clés. Il avait libéré deux comparses avant de quitter les lieux. L'élu a reçu en fin de semaine passée le rapport d'enquête qu'il avait alors exigé.
Ordre non exécuté
Cet épisode ne serait pas survenu si les directives de Pierre Maudet avaient toutes été suivies deffet. Après une vague dévasions en août, il avait notamment réclamé le changement de plusieurs cylindres de létablissement. «Lidée était davoir deux types de serrures, afin que les employés naient pas sur eux les clés permettant de sortir du centre», explique lédile. Cet ordre na pas été exécuté.
«C'est inexcusable»
Le remplacement des neuf verrous donnant sur lextérieur na débuté que deux jours après lévasion. Les deux derniers ont été installés la semaine passée. Pourquoi? Mystère. «Cest inexcusable. Du point de vue de la sécurité du personnel et des détenus, cest très grave», commente Pierre Maudet. Alors que le recrutement dun nouveau directeur est «à bout touchant», cest le responsable éducatif qui cornaque à présent la Clairière.
Jacques-Eric Richard ne nous a pas répondu. Il avait été nommé en décembre 2011 pour seconder Dominique Roulin jusqu'à ce qu'elle obtienne le diplôme voulu par Berne.
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