Ce quil craint le plus aujourdhui, cest dêtre jugé une seconde fois pour son premier meurtre. Cétait à Coppet (VD), en 1995. Alors quil vivait en ménage à trois chez le riche amant de sa femme, sa jalousie avait fini par le rattraper.
Son avocat actuel, Me Sébastien Pedroli, poursuit: «Il a été poussé à bout. Il travaillait depuis des mois pour son propriétaire, sans contrat, et son salaire nétait guère élevé. Il savait devoir quitter son logement mais ne voulait pas se retrouver à la rue.» Selon lui, cest le jour de lexpulsion que le drame sest produit.
La famille de la victime a une autre interprétation: «Il ny a pas eu de bagarre. Il sagissait juste de récupérer un modem dordinateur. Le fils de la victime a voulu protéger son père lorsquil a vu P. M. charger le fusil. Le propriétaire a pris des plombs au niveau du cou. Il a eu la mâchoire arrachée. Le fils était sur le côté, sinon il aurait aussi été atteint. Sil navait pas voulu tuer, P. M. aurait dû tirer en lair!», commente Me Alexa Landert, conseil de la famille du défunt.
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