par Caroline Gebhard - Les policiers du canton sont sur le point de se mettre d’accord sur les règles de conduite qui doivent cadrer leur activité.«Tout ce qui pouvait aller dans le sens de dénonciations erronées à l’interne a été abandonné. On a pu convaincre nos partenaires qu’il fallait oublier cette épée de Damoclès.» Président du Groupement des associations de police Vaud, Mirko Haari se dit satisfait par la nouvelle mouture du projet de code de déontologie. Le texte a été remanié après que les syndicats de police s'étaient opposés à l’avant-projet à 99%. Si tout se passe bien, le document devrait être finalisé d’ici à la fin de l’année, pour une entrée en vigueur le 1er janvier, comme le veut la réforme policière. «Le texte a été soumis à nos membres, enchaîne Jean-Philippe Rochat, président de l’Association professionnelle des gendarmes vaudois (APGV). Les retours sont assez positifs même si on a le sentiment qu’on nous impose quelque chose qui nous cadre beaucoup plus. On l’accepte malgré tout et, heureusement, on a pu le corriger.» En réaction au premier code, jugé trop proche de celui dont s’est dotée la police de Lausanne en 2008, l’APGV avait rédigé un contre-projet. Le document a contribué à alimenter les discussions autour de la nouvelle mouture. «Il y a moins de détails mais on a conservé l’essentiel» conclut Philippe Tâche, policier délégué à la déontologie dans la capitale vaudoise, qui se dit également satisfait par le travail entrepris.
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