
«Une loi anti-Pagani»
«On me fait payer mes engagements, fulmine le magistrat. Cest une loi anti-Pagani, faite sur mesure.» En octobre, le Grand Conseil avait décidé de ne plus laisser un membre dun exécutif cantonal ou communal siéger dans lorgane de décision des TPG. Seul dans ce cas, lédile dEnsemble à gauche avait été évincé. Sen est suivie une bataille judiciaire toujours en cours, le maire avait déposé deux recours. «Je me suis battu contre la hausse des prix des TPG et jai mandaté un expert de lEPFL qui avait été très critique vis-à-vis du nouveau réseau, argue Rémy Pagani. C'est ça que l'on veut me faire payer aujourd'hui».
La police aurait pu intervenir
Entré dans lenceinte de la régie publique, lélu a même failli avoir affaire aux pandores. «Céline Amaudruz et Thierry Cerutti, membres du conseil dadministration, ont voulu faire intervenir la police pour mévacuer, dénonce le maire. Mais la présidente Anita Frei a refusé de céder à leurs injonctions.» Une version que nuance lun des intéressés. «Nous avons évoqué la possibilité de faire appel aux forces de lordre pour évacuer les manifestants mais il nétait pas question de M. Pagani», précise Thierry Cerutti.
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