Monday, December 17, 2012

Pagani sème la zizanie lors d’une séance des TPG

par Faïrouz Khaïry - Le maire de Genève a tenu à assister lundi à la réunion du Conseil d’administration de la régie, malgré son éviction. Nouveau coup d’éclat de Rémy Pagani lundi matin au siège des Transports publics genevois (TPG), au Bachet-de-Pesay. Accompagné d’une vingtaine de militants, il a manifesté contre son éviction du Conseil d’administration de la régie publique avant d’assister quand même à la séance plénière. La réunion a finalement été ajournée.

«Une loi anti-Pagani»

«On me fait payer mes engagements, fulmine le magistrat. C’est une loi anti-Pagani, faite sur mesure.» En octobre, le Grand Conseil avait décidé de ne plus laisser un membre d’un exécutif cantonal ou communal siéger dans l’organe de décision des TPG. Seul dans ce cas, l’édile d’Ensemble à gauche avait été évincé. S’en est suivie une bataille judiciaire toujours en cours, le maire avait déposé deux recours. «Je me suis battu contre la hausse des prix des TPG et j’ai mandaté un expert de l’EPFL qui avait été très critique vis-à-vis du nouveau réseau, argue Rémy Pagani. C'est ça que l'on veut me faire payer aujourd'hui».

La police aurait pu intervenir

Entré dans l’enceinte de la régie publique, l’élu a même failli avoir affaire aux pandores. «Céline Amaudruz et Thierry Cerutti, membres du conseil d’administration, ont voulu faire intervenir la police pour m’évacuer, dénonce le maire. Mais la présidente Anita Frei a refusé de céder à leurs injonctions.» Une version que nuance l’un des intéressés. «Nous avons évoqué la possibilité de faire appel aux forces de l’ordre pour évacuer les manifestants mais il n’était pas question de M. Pagani», précise Thierry Cerutti.

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